Autopromu Inspecteur général des flaques au Bureau international des ombres et reflets, Etienne Orsini se plaît à débusquer les soleils.
Ses poèmes, comme ses photographies sont autant de tentatives de scintillements.
Avec Homme de peu de poids, il revisite à sa façon, tendre, incisive, décalée, la tradition du memento mori. Haïkus et prose se répondent pour dire et célébrer la vie dans sa déroutante brièveté.
Qu’on se le dise : la mort ne peut être ignorée, dépassée, boudée. Elle demande de notre part une attention de chaque instant. On peut la déplorer, lui en vouloir, s’étonner devant son mystère, la célébrer ou même la moquer pourvu que ce soit avec magnificence. La mort a besoin de notre générosité. C’est en cascade qu’il faut la pleurer ; et si l’on doit s’en esclaffer pour m voir la suite...Homme de peu de poids