Yaël Zrihen

Je me souviens très clairement de cette première rencontre avec Bashô.

C’était chez des amis - un livre posé sur la table du salon, a attiré mon regard.

Sans réfléchir, mes mains ont saisi l’ouvrage pour le feuilleter et là, surprise…..

Quelle était cette poésie qui brassait en moi des sentiments diffus ? 

Un peu de stupeur de par la brièveté des poèmes, de l’incompréhension, car il me manquait les clés pour saisir toute leur subtilité, et en même temps de l’émerveillement devant leur simplicité. Mon intérêt était éveillé mais cela n’alla pas plus loin.

C’est le livre de Pascale Senk « L’effet haiku » en 2016 qui va m’initier vraiment et me permettre d’entrer dans la voie de cette poésie. Depuis lors, pas un jour sans trois lignes…

Il y a quelque chose de libérateur et totalement jubilatoire dans l’écriture de haïkus. Une célébration de tous ces petits riens, de ces moments fugaces dont nos vies sont faites.Il suffit juste de faire un pas de côté pour que se révèle à petites touches, le monde…

Publié par Via Domitia